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  Chapitre Concarneau
Survol historique
Le secret des remparts de Concarneau
Histoire de Concarneau
Le bassin Pénéroff
Loulou La Bigorne
Etymologie de Concarneau
Le Quartier du Passage
La chapelle Saint Fiacre
Le Château de Keriolet
Le plus vieux mousse
Le belvédère des anciens marins
Le grand Hôtel de Cornouaille
La pharmacie de la Marine 1893
Concarneau 1956
Le beffroi de Concarneau
Histoire du beffroi de Concarneau
L'Office de tourisme
le Marche Avec
Géographie
Concarneau centre
Activités artistiques
Le groupe de Concarneau
Sydney Thompson
Matelot de Concarneau
Prévoir le temps
Un nouveau char
Les chevaux s'en vont
La dynastie des Rochedreux
Maria Le Pennec
Articles de presse (1905)
Articles de presse (1908)
Articles de presse (1911)
Va petit Filet Bleu
Expositions
Causer Concarnois
Propos de concarnoises
Commères concarnoises
Le Pont à Millot
La maison du parti moine
La grippe des aviateurs
Des soldes monsst
Du bruit avec leur bouche
De Concarneau à Dzaoudzi
Du causement avec elles
Toujours aussi pikès
Le mach de l'année
Le P'tit train roule au gasoil
Identite concarnoise
L'ancienne mairie de concarneau
L'ancienne mairie avait une jumelle
Conq en Cornouaille
On le parlait ainsi
Aspect du parler
Le Corbeau et le Renard en concarnois
L'envers du décor
Correspondances concarnoises
Le Marinarium de Concarneau
Le Musée de la pêche
La Grande Hermine
Et la mer devint salée
Un peu d'histoire
Les jantes en chêne
La SNSM
La vedette SNS 127 de Trévignon
Ar Beg
Affiche 2001
Affiche 2003
Le bar de ligne
Sardine à la clé
Début du tourisme aux Filets Bleus
Vachic et fier de l'être
Le Bac du Passage
La joie de vivre
Sobriquets concarnois
Dialogue concarnois

 

MATELOT DE CONCARNEAU



Les matelots de Concarneau, ceux-là même pour qui furent fondés les Filets Bleus en 1905, attendaient leur histoire


Arrivée de la sardine au port de La Croix

On avait beaucoup écrit ces derniers temps sur la vie paysanne, sur la lente évolution du monde rural. Des anciens pêcheurs de sardines, de leur vie, de leur travail, que savait-on encore ? Peut de choses et rien de précis.


Sardiniers au Passage

Deux Concarnois, descendants directs de ces « Patrons de Barque », Michel Guéguen et Louis-Pierre Le Maître, se sont mis patiemment en recherche, interrogeant les anciens, glanant les archives, fouillant les journaux d’une centaine d’années et cette année 1979 leur livre est paru, « Matelots de Concarneau », un fort volume de 450 pages orné de cartes, de plans, de croquis et de nombreuses photographies, pour la plus part inédites. Cette œuvre de Concarnois a d’ailleurs été entièrement créée à Concarneau puisque réalisée sur les presses d’une imprimerie locale.

Flottilles de sadinies

Ces « Matelots de Concarneau » sont l’histoire du peuple de la mer et d’une ville depuis les années 1800 jusqu’à l’aube de la première guerre mondiale. On y voit les barques sardinières mouillant leurs filets dans la baie, craignant sans cesse une incursion anglaise ; on redécouvre le système de la presse, cet ancêtre de la conserve qui fut longtemps la seule industrie des côtes bretonnes. Le marin apparaît, seul, face au grand problème de l’heure : le poisson qui disparaît, la rogue qui enchérit à cause du Blocus ou des spéculateurs, la menace de famine, les levées sur les vaisseaux de l’Etat. Et puis, soudain, vers 1850, tout change. Les premières conserveries, les « friteries », s’installent, se développent. La  ville s’agrandit, attire les populations des campagnes environnantes. Concarneau aura des halles, une gare, une criée. Prospérité sans doute éphémère, liée au caprice de la sardine.


Barque pleine de sardines

En 1890 le vent tourne. Premières grèves, premières manifestations, premiers syndicats, débuts d’émeutes. des temps plus durs s’annoncent où les marins eux-mêmes sont souvent divisés. Et un beau jour d’été 1914 chacun se retrouve pris dans une guerre que personne, au fond, ne comprend. Le vent a tourné, la tempête s’annonce…

Travail à bord

Salués par l’ensemble de la presse
comme une « fresque vivante et authentique »,
sans concession de part et d’autre,

Ces « Matelots de Concarneau » permettent aujourd’hui de jeter
« un regard autre, plus profond » sur ces marins,
sur « cette mer sans cesse nouvelle ».

Marins sur la digue