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Cercle Celtique Olivier de Clisson

Le Cercle appartient à la confédération War'l Leur
qui regroupe plus de 80 cercles (en Bretagne et ailleurs)
dans laquelle il évolue en 2ème catégorie


Créé en 1959 par Jacqueline Hautebert, le Cercle Celtique Olivier de Clisson est basé à ...Clisson, charmante commune du vignoble nantais, à 30 km au sud-est de Nantes, en Loire-Atlantique. Clisson est située à la confluence de 3 provinces : la Bretagne, le Poitou et l'Anjou. On y produit du Muscadet.


Historique de la coiffe nantaise Bien avant 1900,
on portait selon les cas :


La Câline : coiffe plissée, en tissu. Cette coiffe, amidonnée, plissée aux doigts, était séchée pli par pli au fer à braise. La Câline a longtemps subsisté comme coiffe ordinaire, pour le travail.

La Dorlotte, pour sortir, faite en mousseline, mais non amidonnée et uniquement plissée à l'eau. Pour la tenir en forme, on portait dessous un faux fond paillé de même forme. C'était déjà une belle coiffe, portée par les femmes aisées des bourgs.

La Dormeuse, paillée et donc amidonnée, faite généralement de tulle très fin. Plus longue à repasser et plus fragile, elle était considérée comme plus chic.

En 1900, les coiffes plissées à l'eau avaient presque disparu de toute la région nantaise, laissant la place aux seules coiffes paillées. Jusque vers 1890/1900, on a porté un bonnet de tulle non amidonné appliqué sur les cheveux pour les retenir. Puis est apparue la résille. Sous ce bonnet ou cette résille, les cheveux sont séparés par une raie au milieu, bien tirés, on fait le chignon carré de tresses. Ensuite, on met la résille, puis le velours sur le bord de la résille, on la sert bien avec les tresses de laine qui le prolonge en croisant celles-ci l'une sur l'autre. Puis on les fixe avec des pinces à chignon derrière le velours. La coiffe est épinglée sur la tresse de laine aux extrémités de la passe, le plus en arrière possible, le pignon ne devant surtout pas pointer.

Description de la coiffe

Le Fond (1): le plus souvent de tulle. Il n'est bordé que d'un côté par une couture (le bas, porté sur la nuque). Il est terminé par un ourlet. Les belles coiffes portent, au dessus de l'ourlet, une broderie qui ornera l'arrière de la coiffe.

Le Dalais (2): bande de tissu (ou de dentelle pour les belles coiffes), cousu en bas de l'ourlet.

la Passe (3): la Passe, proprement dite, comporte un ourlet vers l'avant et un vers l'arrière. Pour les belles coiffes, elle est brodée de motifs assortis à ceux du fond de coiffe.

Le châle
Il faut faire trois plis en haut à l'arrière, l'épingler en deux points derrière les trois plis détendus passant sur l'épaule. La pointe doit arriver au niveau de la taille.

Le tablier
Il doit etre ajusté à la taille, la bavette ou piécette devant être collée à la poitrine et surtout ne pas bailler en haut.

La coiffe du Vignoble
Chaque région avait adopté sa propre forme de repassage. Mais bien plus encore, chaque bourg possédait son style propre, pouvant varier considérablement à quelques kilomètres près. Pour le Vignoble, il s'agissait donc d'une grande coiffe au fond haut et au dalais gaufré (tuyauté). Le Fond est carrément replié sur le Dalais. Aussi la broderie était-elle placée très haut au dessus de l'ourlet, la hauteur maximum se trouvant à Clisson. Toutes ces coiffes se portaient bien appliquées sur la tête.

Le costume de la mariée du vignoble (environ 1880)

La coiffe traditionnellement brodée de 7 fleurs séparées symbolisant les principales vertus de la femme, est garnie de fleurs d'orangers et de rubans. La jeune fille se faisait faire un tablier pour ses noces qu'elle portait ensuite dans les cérémonies. Il est garni le jour du mariage de la livrée , faite de rubans et guirlandes de fleurs d'oranger. Le châle brodé sur tulle blanc était transmis dans la famille et n'était porté que le jour du mariage. Il servait ensuite à envelopper le premier né le jour de son baptême.

Le costume de fête

Les hommes avant 1870 portent une veste courte dite " à la matelote", de couleur noire et décorée de deux rangées de cinq boutons. Sous cette veste se trouve un gilet, uni avant 1870 puis en velours broché à petites fleurs, décoré des même boutons. L'homme revêt dessous une chemise en toile de lin, à plastron. Le pantalon est à pont, en drap noir ou à rayures. Enfin, le chapeau est noir, en feutre, garni de velours sur les bords.

Les femmes portent une robe noire, ample, garnie d'un godet ou godelis indiquant proportionnellement la richesse de la personne. On porte dessous un caraco et une guimpe blancs ajustés au ras du cou ainsi qu'un jupon et un pantis. Sur le devant se trouve le tablier à bavette baleinée. On découvre sur les épaules un châle de couleur rehaussé d'une frange. On peut en plus porter un sautoir et parfois un épingle de Pardon.

La coiffe paillée portée sur la résille est encore assez grande. La robe, avec trois fils de fronces à l'arrière est garnie d'un godelis et d'un ruban de velours. L'encolure dégagée laisse voir une guimpe plus ou moins brodée. Le châle, souvent en velours, bordé de franges pour les plus anciens, de dentelle ensuite, est quelquefois garni de galons de perles noires. Le tablier à grande bavette ou devantier est très ajusté à la taille et baleiné.

La mariée quant à elle porte un châle de tulle blanc brodé qui ne servait qu'à cette occasion puis lors des baptêmes pour envelopper l'enfant.

Costume de travail pour les champs en été (environ 1880-1890)

Une coiffe simple non amidonnée, en toile, que l'on appelle Câline . Un corsage en tissu léger, à basque, que l'on nomme chez nous caraco. Une jupe ample en tissu résistant, droguet à l'origine, et garnie d'un pli plat appelé godelis dont l'importance (la largeur) indique l'aisance de la famille (donc les hommes tournaient autour des femmes pour regarder le godelis et donc la richesse de la femme, pour voir s'il pouvait prétendre...) un tablier à poches et sans bavette .

Costume de 1900

Abandon du tablier et du châle. La mode en 1900 est au noir et aux jupes longues. On porte sous la jupe un bourrelet de crin appelé tournure et plus fréquemment faux-cul dans le parler populaire. Le corsage est le caraco à col montant, il est très souvent garni de la chaîne de montre en sautoir. La coiffe a diminué et découvre largement les cheveux.

Costume d'artisane

Reconstitué d'après gravure de Labaisse, photos anciennes et témoignages recueillis par Daniel Crémet, et consultations des archives départementales. La coiffe très grande couvre les cheveux et est portée normalement sur une sous-coiffe. Sur le corsage aux manches très amples, on porte un corselet appelé compère garni d'un bourrelet qui soutient la jupe (ancêtre du faux-cul ?). La jupe relativement courte, pour ne pas gêner dans le travail, est garni d'un godelis . Sous cette jupe, on porte un jupon souvent rayé et dont la couleur était, paraît-il, en fonction des idées politiques et religieuses. Bleu pour le Roi et la religion, Rouge pour la République. Sur le compère, on porte un petit châle à carreaux.

La musique : cinq instruments accompagnent les danseurs du cercle - Une veuze (cornemuse du Pays Nantais),un biniou-koz, une bombarde, une clarinette et une guitare.

Le site officiel
http://ccoc.free.fr

Contact :
Cercle Celtique Olivier de Clisson
41, rue de Pibrac
44690 la haye-fouassière

Tél. : 02.43.45.68.65

ifig.lebreton@laposte.net