UN BAGAD . . .
Le bagad est un ensemble de musique traditionnelle bretonne inspiré
à la base, du pipe band écossais.
Il est constitué de trois pupitres
principaux (cornemuse écossaise, bombarde et caisses claires \ percussions)
auxquels peuvent être ajoutés d'autres instruments (biniou koz, lomdarde,
trélombarde, clarinette, accordéons, congas …).
Il existe actuellement
plus d'une centaine de bagadoù (pluriel de bagad), tant en Bretagne
que dans le reste de la France, répartis en cinq catégories au sein
desquels ils " s'affrontent " lors de concours musicaux organisés
par la B.A.S. (Bodadeg Ar Sonerien ou assemblée des sonneurs).
HISTORIQUE :
Le bagad d'Elven fut fondé en 1975 au sein d'un cercle
celtique, association regroupant de la musique, de la danse et de
la lutte bretonne. La musique, dont le but initial était de faire
danser (il l'est toujours, même si la tendance est au développement
de prestations orchestrales type concert …), devient rapidement l'activité
prépondérante de l'association et le bagad est aujourd'hui " autonome
".
La création du bagad a véritablement lieu en 1977 avec l'aide, l'année suivante, de Roland Becker. En 1984, le bagad adhère à la BAS. En 2005, il enregistre son premier CD, "Un dimanche matin à Elven".
Toujours avec la collaboration de son conseillé artistique Roland Becker, le Bagad Elven remporte le titre de champion de 3eme catégorie dans le championnat national des bagadou 2008.
Fin 2008, le Bagad Elven sort son 2ème album: -2-"Mémoires d'aujourd'hui", double CD synonyme de dialogue entre une musique d'aujourd'hui et des airs de tradition populaire collectés dans les années 60.
Le bagad d'Elven participe aux concours B.A.S. depuis 1985, accède
à la 3ème catégorie en 1987, puis à la seconde en 1990. Après quelques
problèmes internes le bagad choisit de lui-même de redescendre en
3ème catégorie à partir de 1995, catégorie dans laquelle il évolue
toujours actuellement.
Le choix d'un retour à une catégorie inférieure
ne fut pas aisé ni très gratifiant… mais fut bénéfique à plus long
terme.
Ce choix fut celui de la formation musicale et de l'intégration
de nouveaux sonneurs (jeunes et moins jeunes) au groupe.
Il porte
aujourd'hui ses fruits : le bagad d'Elven finit 10ème sur 18 en 1998
et 4ème sur 15 en 1999. De plus, le bagad d'Elven se trouve être l'un
des plus jeunes bagad de Bretagne (l'âge des musiciens va de 8 à 30
ans…).
ACTUALITE :
L'association compte actuellement 70 membres : 30 d'entre eux font
partis des sonneurs dits " confirmés " et jouent au sein du bagad
: les 40 autres font partis de l'école de musique du bagad, structure
de formation dont la mise en place s'est faite progressivement depuis
1995.
Cet effort lourd est difficile à gérer tant au niveau humain
et personnel (bénévolat) qu'au niveau financier (instruments, cours…),
trouvera l'expression de son évolution en 2001 avec la participation
du bagadig d'Elven (bagad école) au concours des 5ème catégories.
Le bagad d'Elven est donc un ensemble de musique traditionnelle bretonne…
mais aussi un groupe d'amis de solidarité ainsi qu'une formidable
" école de sociabilité ", d'apprentissage de la vie en groupe.
SORTIES , CONCERTS, VOYAGES
Le bagad présente son travail au public lors de multiples sorties,
concerts, festivals et voyages. Ces sorties servent au financement
des activités du groupe (cours, achats de matériel…) mais en sont
aussi le cœur. Les déplacements sont un élément majeur de la vie du
bagad et permettent un contact privilégié avec le public.
HISTOIRE : C'est en 910 que Plou Elven est mentionné pour la première fois. Un château fort est alors édifié pour résister aux attaques normandes. L'histoire d'Elven est désormais liée à celle de sa forteresse, les propriétaires des lieux menant une vie politique active. Avec la Révolution, Elven prend le chemin de la révolte, fournissant deux compagnies de chouans. Si le Consulat et l'Empire ramènent le calme, il faut attendre la Restauration pour que l'adhésion au régime soit totale. L'apparition du chemin de fer au XIXe siècle marque un tournant dans la vie locale. D'illustres visiteurs comme Prosper Mérimée ou Émile Zola s'intéressent à Elven