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LE FAOU . . .

 

 

LE CERCLE CELTIQUE DU FAOU

« BRO AR STER GOZ »

Conserver et transmettre le patrimoine culturel breton

 


Situation géographique :

Le Faou, nœud routier entre Brest, Quimper et Crozon, appartient au terroire " Rouzic " qui se situe entre la Basse Cornouaille et les premières avancées du Léon. Cette ancienne cité féodale est traversée par une rivière de 12 km, le " Ster Goz ", qui prend sa source dans les Monts d’Arrées et se jette dans la rade Brest par un estuaire.

 

Historique :

A la fin du XIXème siècle, Le Faou est le deuxième port de la rade de Brest et est le siège d’un important trafic entre la Cornouaille intérieure et la mer. Cette prospérité est essentiellement dues aux chantiers navals et aux embarquements de bois de la forêt du " Cranou ". Cette petite cité de caractère doit tout son charme à ses nombreux immeubles historiques inscrits ou classés. Elle compte une vingtaines de maisons à encorbellement datant du XVIème siècle. Son église, dédiée à Saint-Sauveur et construite entre 1544 et1680, donne au site un caractère exceptionnel.

Aujourd’hui, Le Faou petite ville de 1550 habitants, est un relais gastronomique de bonne renommée et une ville de villégiature qui doit son dynamisme à son activité commerçante. Ses manifestations culturelles ( Festival Noz Ar Ster Goz, Fête du Faou, Fête des vieux gréements Ar Faou, Foire, Salon d’antiquité et de brocante…) et ses curiosités attirent chaque année de nombreux visiteurs.


Présentation du cercle :

C'est dans les années 1960 que naquit le groupe folklorique les " Boutaouerien Koat Ar C'hranou ". Le groupe de danseurs compta jusqu'à trente cinq adhérents mais cessa ses activités faute d'effectifs suffisants, après une dizaine d'année d'exercice. En 1990 quelques anciens ne voulant pas voir les costumes et les traditions de leur commune disparaître, ont recréé le groupe sous le nom de " Bro Ar Ster Goz ". Le but nétait pas seulement de danser mais de conserver et transmettre le patrimoine de son terroir sous toutes ses formes : danses, musique, costumes et traditions. Ce n'est que depuis1996

que le groupe s'est affiliée à la fédération Kendalc’h, afin de répondre à l'enthousiasme et à la volonté des jeunes que compte le cercle. Celui-ci participe tous ans depuis cette date au concours de l'Amicale Penn Ar Bed. Ses différentes prestations lui ont permis d'accéder à la seconde catégorie.

Comptant une centaine d’adhérents, dont une trentaine d’enfants, le cercle propose trois types de formations :

Formation enfant (initiation à la danse et au chant, et découverte du costume).

Formation adulte danses traditionnelles. (2 niveaux)

Formation adulte danses traditionnelles et chorégraphiées.

Le groupe se produit sur le plan local depuis plusieurs années et plus récemment sur l’ensemble du territoire breton en participant à divers grands Festivals en Bretagne (Festival des Fleurs d’Ajonc, Festival de Cornouaille, Festival des Filets Bleus, Fête du Thons à Etel, Pardon de La Baule, Festival des Côtes et légendes, Européades à Rennes …). Mais les danseurs font également depuis peu des prestations en France (Bressuire) et à l'étranger (Les Européades à Bayreuth).

 



Costume de l’homme :

Il était porté au XXème siècle jusqu’à la première guerre mondiale pour les sorties ordinaires (messes et fêtes locales ), les cérémonies et les pardons.


Le gilet
"
Ar Jileten " est court, sans manche, ouvert sur la chemise, fermé à la base par quatre petits boutons, agrémenté se velours et de beaux boutons. Le turban en flanelle bleus le maintient.

La chemise blanche
à col droit et plastron se porte sans cravate.

La veste
"
Ar Chupen " à manches est en drap noir. De chaque côté, elle est garnie de nombreux boutons ouvragés mais ne se boutonne pas. Elle comporte de chaque côté des sortes de soufflets " Baskoù " au bas des basques.

Le pantalon " Ar bragou"
à pont est uni ou rayé, gris ou noir.

Le chapeau
"
An Tog " est en feutre obtenu par le foulage des poils de lapins. Les larges bords ne sont pas uniformément rond :ils  sont relevés et plus étroits sur les côtés.

Autrefois le costume était en drap brut à dominante rousse (ce n’est que vers 1860 que l’on commence à le teindre en noir ).c’est ainsi que les homes se virent dotés d’un sobriquets par les habitants des terroirs voisin qui les surnommaient « Rouzig »




Costume de la femme :

Le costume de cérémonie :
Il est porté de 1920 à 1945, uniquement pour les cérémonies et les pardons.
La coiffe
"
Ar C’hoef ", appelée « Kernevodez » dans la région du Faou et de Hanvec, est en tulle blanc et à trous carrés ; elle comporte deux brides relevées selon un dessin qui ressemble à un huit couché.
Le col
"
Ar C’holier " est en tulle comme la coiffe, l’un et l’autre pouvant être brodés. Le croisé " Ar Vrenidenn " est en velours noir.
Le corsage
"
Ar Justinenn " a un corps bien ajusté et de larges manches de velours évasées, garnies à la base de dentelles ou de plissé. Des bandes de tulle noirs perlé agrémentent souvent le haut des emmanchures. Dans le dos, un bourrelet fixé par trois lacets, empêche la robe de glisser.
La robe
"
Ar Lostenn "peut être garnies de deux ou trois bandes de velours plus ou moins perlé selon la fortune de la propriétaire.
Le tablier
"
An Davanjer " en soie ou en satin est souvent de couleur crème, parfois bleu, et gris ou noir pour le deuil. Il est souvent brodés, perlé et parfois peint.

Le costume de « tous les jours » :
Tous les jours pour aller au marché et pour les sorties ordinaires, les femmes portent un corsage, souvent en crêpe, à col et poignets boutonnés, une robe en mérinos sans velours, un tablier en moire ou en coton, à pois, à fleurettes, à carreaux ou autre motifs, une pèlerine en coton, en velours, en laine ou en fourrure suivant l’occasion, mais pas de collerette ni de croisé dans ce cas. Dans ce cas, elle porte toujours la coiffe, à la différence du costume qu'elles portent pour le travail qui est encore différent.

Le costume de l’enfant : Pour les garçons il est exactement le même que celui de l’homme. Pour les filles, le costume est identique à celui de la femme pour le mode « Cérémonie » et le mode « Tous les jours », toute fois, jusqu’à l’âge de 12 ans elles ne portent pas la coiffe mais un bonnet noir garni de plumes et de perles.

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Le costume de la femme - l'Artisane
La coiffe : C'est l'intermédiaire entre la coiffe carrée du Pays de Daoulas et celle de Châteaulin (coiffe Kernevodez). C'est une grande coiffe de toile composée en partie d'un bonnet avec un fond assez allongé et des mentonnières pendant librement mais pouvant être relevées et épinglées sur les sommets de la tête pour le travail. Elles étaient amidonnées pour que les ailes restent rigides, ce qui permettait aux artisanes d'être libres de leurs mouvements durant le travail.

Le corsage et la jupe
: Le corsage et la jupe sont tous deux en flanelle bleu clair. Les manches du corsage arrivent au pli du coude, laissant dépasser celles des vêtements de dessous (chemisier de coton blanc). On distingue également sur les manches des galons de couleurs noires. La jupe est, quant à elle, froncée à la taille. Elle s'arrête au niveau des chevilles, laissant apparaîtrent les chaussures. Le tablier : Le tablier de couleur bleue (plus clair que la jupe et le corsage) se ferme sur l'arrière et ses longs lacets sont flottants. La piécette du tablier est assez large, recouvrant ainsi le corsage et les extrémités du fichu. Ce dernier est de couleur jaunâtre, orné de galons et de frages noirs et rouges.



Le costume de l'homme du Faou : La veste "Ar chupen" est de couleur brun-rouge, s'arrêtant un peu au dessus des hanches. Des deux côtés et de haut en bas, la veste est bordée de nombreuses boutonnières brodées d'un rouge plus clair et terminées en dehors par de petits boutons également rouges. Le chupen reste largement ouvert comme d'habitude. Le gilet (ar jiletenn) est de teinte crème, entièrement fermé par deux rangées de boutons. Ce gilet monte haut et laisse apparaître un col blanc débordant sur le bas du visage. Les culottes, de la même couleur que le gilet, sont médiocrement larges, fermées par un " ibil beuz" (une cheville de buis à deux têtes). Le bragou-braz n'a plus la même ampleur au Faou, mais continue à être serré dans le bas et porté avec des guêtres rouges. Celles-ci s'arrêtent à la cheville et sont brodées dans le bas. La ceinture est claire, rayée de mauve et de bleu ciel. Le chapeau est rond à bords très larges et à rubans.



En 1998,
Karine THOMAS a été élue « Reine de Cornouaille »
un titre qui récompense le travail réalisé par tous les danseurs du cercle
« Bro Ar Ster Goz ».

Karine est fermement décidée à porter haut les couleurs de la Bretagne.

Le cercle « Bro Ar Ster Goz » organise également tous les ans un Fest-Noz en mars et le Festival Noz Ar Ster Goz à la fin juillet. Ce festival permet à la population du pays Rouzic de venir, gratuitement, admirer les costumes et les danses de leur région. Il crée dans la commune une animation importante et démontre toute la vitalité de cette association.