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Le Cercle celtique de Cléguérec
"DANSERIEN
BRO KLEGEREG"
Ensemble culturel du pays de Cléguérec
Danses, chants et musiques traditionnels du Centre-Bretagne
Un ensemble
diffusant la culture bretonne : " Danserien Bro Klegereg" est une association culturelle
qui oeuvre à la promotion de la culture bretonne au coeur de
la Bretagne.
Son objectif est de permettre à tous ses adhérents
de s'épanouir dans le chant, la musique et la danse traditionnels. " Danserien Bro Klegereg" a été crée en 1991 et a
participé au premier concours de la fédération Kendalc'h en quatrième
catégorie.
Il a ensuite progressivement atteint la première catégorie.
En
1999, il est redescendu en deuxiéme catégorie mais compte bien regagner
les premiers rangs.
Dès leur arrivée dans le monde de
la danse bretonne, les danseurs du Pays de Cléguérec se
sont imposés sans coup férir dans les concours, tant pour
leurs prestations traditionnelles que pour leur partie scénique.
On les appelle aussi les Danseurs du Pays "Chistr Per"
(le cidre de poire), spécialité locale. Ils font la
démonstration qu'en quelques années, animés par
la volonté farouche d'être les acteurs vivants de la culture
traditionnelle, ils ont su, à force de travail et de persévérance,
atteindre un niveau exceptionnel. Le cercle adulte compte environ 25
danseurs et évolue actuellement en deuxième catégorie.
" Danserien Bro Klegereg"
appartient au terroir du Laridé-Gavotte
"
Danserien Bro Klegereg" a participé à diverses manifestations notamment
en Hongrie, en Irlande et en Espagne. Les répétions du cercle adulte
ont lieu tous les vendredi soirs de 20h30 à 23h00.
Le cercle enfant
se compose d'environ 65 danseurs et danseuses âgés de 4
à 15 ans. Il comprend différents groupes dont celui des adolescents
qui est la transition entre le cercle enfant et le cercle adulte.
Les
enfants portent le costume d'avant-communion, sauf les petits qui s'habillent,
pour les filles, d'une jupe noire et d'un haut blanc, et pour les garçons
d'un pantalon et d'une blouse noirs.
Différents cours de musique sont dispensés. Actuellement,
la bombarde, la flûte traversière et l'accordéon
diatonique sont étudiés. Dans les années à venir,
d'autres cours pourront être mis en place : clarinette, biniou
kozh, violon, guitare, percussions.
Le cercle propose également
d'apprendre les techniques du Kan ha Diskan (chant en breton).
Elles sont dispensées par des chanteurs reconnus dans le milieu
(Ronan Gueblez, Christian Rivoallen, Marcel Guilloux, etc.)
Le
costume de Cléguérec est celui de Pontivy et sa région
; 17 communes portent ce même costume. Jusque dans les années
1850 - 1870, les habits paysans de la région de Pontivy n'ont
pas encore trouvé leur style particulier. Le costume se compose
alors d'un gilet, d'un "korf - chupenn", d'un "chupenn",
culotte et guêtres. Les teintes et les coupes peuvent être
assez différentes d'un individu à l'autre. Il n'existe
pas encore de mode uniforme, celle-ci se cherche et peu à peu
se fixe. Ceci montre bien qu'à cette époque, il ni a pas
encore conscience de groupe suffisamment ressentie pour que celle-ci
se traduise par un type uniforme de vêtement.
Le costume féminin
porté les jours de fête à l'époque de Lalaisse (1840), est des plus somptueux. Il est composé d'un corselet
noir ou rouge, d'un corsage blanc et d'une jupe plissée, taillée
dans un drap rouge carmin ou marron. Ils sont ornés de velours
noirn de broderies d'or et d'argent. Les longues ailes de la coiffe
sont portées pendantes.
La mode des "moutons blancs"
(vêture blanche) est apparue vers 1870. Il s'agit d'une chupenn
et d'un gilet de draperie blanche avec des bandes de velours noir, rehaussées
de broderies bleues et rouges. Ce sont des motifs ornementaux primitifs
(croix, soleil, étoiles, fleur de lys, etc.) qui peu à
peu disparaîtront.
Quant
aux costumes féminins, le " Capot ribot " (coiffe
de drap de velours noir) à totalement disparu vers 1925, laissant
place à une coiffe de mousseline, de gaze, puid de tulle.
Vers
1880, les ailes et le bavolet de la coiffe tombent encore sur les épaules.
Ils racourcieront ensuite jusqu'au dessus des oreilles.
Vers 1920, les
ailes de la coiffe ne seront plus que deux petits coins racornis, et
le bonnet porté en dessous de la coiffe tente à disparaître.
La robe est de drap noir réhaussé de bandes de velours
noir. La coupe de la robe n'évolue pas beaucoup, du moment où
le costume est fixé, les manches vont s'élargir, la jupe
va rétrécir et les bandes de velours s'élargir
pour finir par recouvrir presque toute la robe.
Le tablier en soie ou
coton (selon les circonstances) au début du siècle va
peu à peu s'enrichir de broderie ; il devient très souvent
de velours et la broderie richelieu apparaît. Les derniers tabliers
de cérémonie sont totalement envahis par celle-ci. La
coiffe devient de plus en plus ouvragée, elle reprend alors un
peu d'ampleur.

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