Le groupe de danses bretonnes « Korollerien Montroulez » de MORLAIX a été créé voilà plus de vingt ans.
MORLAIX, commune du « Léon » ancien évêché de SAINT-POL-DE-LEON, s’étend au nord du département du Finistère. Les limites ethniques du Léon occupent exactement et totalement son territoire historique, les mnts d’Arrée et l’Elorn au sud, la rivière de MORLAIX à l’Est, la mer à l’Ouest. Terroir nettement défini qui correspond à l’ancienne seigneurie du Léon et à l’Evêché de SAINT-POL. Le Léon offre au point de vue vestimentaire une certaine unité de mode.
Accompagnement musical
L’accompagnement musical est assuré par un orchestre instrumental composé par de talentueux joueurs de bombarde, cornemuse et accordéon, originaires de "la montagne" et qui suivent fidèlement le Cercle de Morlaix.
Costumes
Le groupe présente pour les hommes le costume des marchands de chevaux de Landivisiau. Les femmes portent le grand châle brodé de couleur ou noir, la coiffe dite « numéro huit » ou la cornette de MORLAIX et un tablier soit brodé ou perlé.
La coiffe de MORLAIX est connue sous le sobriquet de « queue de homard » en raison de la partie plate qui tombe sur la nuque. Cette coiffe de MORLAIX se trouve au carrefour des deux provinces, le Léon et le Trégor. Elle s’est conservée à peu près dans son état primitif, mais sa forme rappelle les modes du Léon de l’Est et du Trégor.
Pour les hommes, le costume a conservé l’habit dit à la française, aux longues basques et aux poches dentelées. Le gilet est largement ouvert sur un plastron de toile blanche rigide. Le « Turban », cette large ceinture de flanelle complète le costume.
Evénements marquants
Depuis le début de l'année 2008, les Korollerien Montroulez ont trouvé provisoirement asile dans l'ancienne école Emile-Zola. Toujours fédérés à Kendalc'h, ils travaillent d'arrache-pied un nouveau programme qu'ils présenteront au concours du mois de mai, pour conserver leur place en deuxième catégorie.
Côté effectifs, c'est la constance qui prévaut. Une trentaine de danseurs et quatre musiciens composent le groupe des ado-adultes qui devront assimiler, désormais, la nouvelle chorégraphie préparée par Maryline Mingam et Céline Carn. Les plus jeunes, qui sont une douzaine, travaillent le mercredi, sous la direction de Geneviève Mobian, alors que le groupe loisirs s'en donne à coeur joie tous les mercredis soir. Ils sont une trentaine à s'adonner, pour le simple plaisir, à la danse bretonne.
Outre la chorégraphie qu'ils présenteront au concours du 3 mai, à Rennes, les Korollerien travaillent également quatre danses nouvelles qu'ils intégreront au programme des fêtes auxquelles ils prendront part et notamment lors des Européades qui auront lieu en 2009, en Lituanie, et auxquelles le cercle morlaisien espère bien participer s'il parvient à résoudre l'épineux problème du financement. Ils participeront, également, au stage d'Aven, à Kervignac, près de Loriennt (56). Ils ont également participé, dernièrement, au tournage d'un film « Non ma fille », de Christophe Honoré, participation qui leur a permis de consolider leurs finances.