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Cercle celtique « Aùel Douar Bro Malestreg »
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 Histoire du cercle :
Le
cercle celtique « Aùel Douar » (vent de la terre en breton) se compose
de 18 danseurs et danseuses du Pays de Malestroit.
Il
a été créé en novembre 1993. Son but est de faire vivre
les danses du Pays Gallo, assez mal connues dans les Festoù-noz.
Le cercle est l'émanation du groupe folklorique "Korrol".
A l'origine, ce groupe avait pour objectif principal, le collectage
des costumes et des danses du Pays Gallo.
Les costumes :
Le cercle celtique actuel se produit habillé avec le costume traditionnel de Malestroit.
Pour les hommes, il s’agit de la reproduction d’un costume de fête du premier tiers de ce siècle 1920 - 1930.
Celui des femmes, plus compliqué, comme il se doit, est composé d’un mouchoir et d’un tablier brodé sur velours, tulle ou satin, d'une guimpe en dentelle. Les trésors du costume résident dans la guimpe (ou jabot) et dans la coiffe.
La coiffe est celle du Pays Gallo. Celle-ci consiste en un bonnet auquel est fixé une bande de dentelle rabattue sur l’arrière.
Celle de la ville de Malestroit est moins large que celle portée dans les campagnes.
Ces coiffes sont de deux sortes : Les coiffes de deuil ou de tous les jours, plus simples et sans ornement de dentelle. Les coiffes de fête, richement ornées.
La plupart des costumes des femmes présentés par le cercle sont des costumes d'origine. L'accompagnement musical du cercle est le suivant : accordéon diatonique et saxophone.
Président Yoann Tastard
 Malestroit, niché dans les méandres de l'Oust, l'îlot de la Saudray est un point stratégique d'échange et de contrôle.
D'une simple motte féodale, Malestroit devient l'un des hauts lieux de l'histoire bretonne, multipliant les sièges et échauffourées.
En 1024, le prince conspirateur Judhäel s'y réfugie, mais au terme d'un court siège, il est tué. La guerre de Cent Ans amène son lot de combats.
En 1343, les troupes d'Édouard III et de Philippe VI de Valois y signent une trêve, laquelle est rompue par le roi de France qui fait décapiter quatorze seigneurs bretons dont Geoffroi de Malestroit et son fils.
En 1463, la cité fortifiée affiche la prospérité de son commerce, qui ne souffre pas trop des trois sièges entrepris par Merc'ur et ses ligueurs.
Mais la Révolution a raison de sa vitalité : Malestroit la révolutionnaire est la cible des chouans. I
l faut attendre le XIXe siècle, avec l'ouverture du canal de Nantes à Brest, 1840 et l'arrivée du chemin de fer, pour que la commune reprenne un nouveau souffle.
L'Oust,
La rivière livre ses promesses nourricières et voluptueuses.... Cette histoire, ces splendeurs, Malestroit les doit à la présence de l'Oust, rivière qui la traverse de part en part.
Celle-ci constitue en effet dans un premier temps un formidable atout pour le travail du cuir, puis du chanvre, pour ensuite servir de support précieux à l'acheminement dans la ville des matériaux de construction, en particulier en provenance des Pays de Loire (ardoises, sable, tuffeau...), des céréales pour la meunerie, ou encore des engrais et de la chaux pour les cultivateurs. . (sources ville de Malestroit)
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