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 "Danserien Bro Kemperle"

Quimperlé - 1935 / 2005


En Bretagne, il existe autant de costumes que l'on compte de jours dans l'année.
Chaque ville et village dépendent d'un pays auquel correspond une mode vestimentaire particulière.

Historique : Le cercle celtique de Kemperle a été fondé en 1935 par deux Quimperlois, Marinette Fournis et René Brévini ...Ils seront aidés par le barde Emile Cueff de Pont-Aven et les frères Sciallour de Saint-Yvi.


Cercle de QuimperléLa ville de Kemperle est située à la limite du Morbihan et du Finistère. Autrefois l'Isole séparait la haute ville, dont la paroisse dépendait de l'évêché de Kemper, et la basse ville, ratachée à l'évêché de Vannes. Ainsi à Kemperle les femmes portent deux costumes, les unes s'habillent à la mode de Rosporden comme dans tout le Pays de l'Aven, les autres portent le costume de Kemperle dont la mode vestimentaire se rapproche de celle de Lorient en Pays vannetais.

Les costumes, influencés par ces deux modes, ont évolué et changé avec le temps. Ils diffèrent non seulement suivant les époques mais aussi selon l'äge et l'activité de la personne.

La ville de Quimperlé, à la limite Est du Pays de l'Aven est adossée au Pays Vannetais.


Costume à bonnet d'enfant : 
Les petites filles ne mettaient pas la coiffe pour une raison bien simple : la chevelure trop fine et peu abondante n'en permettait pas la pose. Ainsi garçons et fille portaient indifféremment jusqu'à leur 7 ans ce costume. Il est composé d'un bonnet, d'une robe et d'une blouse. Ces trois parties sont taillées dans des tissus plus ou moins beaux et colorés, et brodés plus ou moins richement selon les occasions. Ici vous pourrez admirer un costume de grande fête. A Kemperle le bonnet est orné d'un long ruban accordé au tablier se prolongeant jusqu'au niveau des genoux.

A Quimperlé, il existait deux costumes de femme, datant de la fin du XIXème siècle.
Les danseuses portent deux costumes, celui de l'Aven bien connu. La mode de Fouesnant : Avec le déploiement des ailes de la coiffe et l’ampleur du col amidonné et gaufré pour les paysannes et un second, plus sombre ou l'influence du Pays Vannetais est présente  : Le  costume  d’Artisane  porté plus particulièrement par les commerçantes et les femmes de la ville, est l'intermédiaire entre la campagne et la ville

Costume d'artisane :
C'est ce costume qu'aujourd'hui le cercle celtique de Kemperle a décidé de mettre en valeur. D'aspect assez sobre, le costume d'artisane est composé de trois parties, à la mode lorientaise. La camisole de drap ou mérinos noir est ornée de bandes de velours au niveau de l'encolure, des manches et au-dessus de la taille. Elle est rehaussée d'un col de cygne blanc que l'on peut remplacer par de la dentelle : c'est selon la fantaisie de chacune. La jupe noire, elle, descend jusqu'aux chevilles. S'y ajoute suivant la richesse de sa propriétaire une bande de velours plus ou moins large. Le tablier enfin est la seule pièce colorée du costume. Le devantier, pièce triangulaire maintenue aux épaules par des épingles à tête nacrée, forme au niveau de la taille un arrondi caractéristique de la ville de Kemperle.

En outre, le costume le costume d'artisane peut être égayé pour les grandes occasions par de la dentelle plus ou moins travaillée au bas des manches, par des bijoux ou encore une guipure, broderie fixée sur l'arrondi du tablier que seules les femmes mariées pouvaient porter. Quant à la coiffe d'artisane, elle comprend : Un bonnet rond de coton, garni de deux petites ailes à la manière du béguin de Lorient ; un ruban large de couleur entourant le bonnet ; une partie supérieure en fond de tulle pouvant être brodée, avec deux ailles longues et étroites relevées sur le devant de la coiffe mais qu'on laissait pendre en cas de deuil ; un ruban blanc faisant le tour de la coiffe et noué sur le devant en un joli noeud plat.

Costume de l'Aven :
Le costume de l'Aven à la mode de Rosporden est connu pour le déploiement des ailes de la coiffe et "A Quimperlé, il existait deux costumes de femme..."l'ampleur de son col amidonné et gaufré. Richement brodé ou perlé, ce costume est l'un des plus connus de Bretagne. Outre le col et la coiffe, il se compose de trois pièces principales : une camisole, un corselet de velours noir et une jupe, plus ou moins courte selon les époques, également de velours noir. S'y ajoute un tablier sans devantier. Les femmes portent des escarpins. La coiffe est composée d'un bonnet de toile entouré d'un large ruban de satin, blanc ou de couleur. Deux mentonnières très larges sortent sous les côtés et se relèvent pour être fixées sur le haut du bonnet. Le col, quant à lui, est amidonné avec 365 pailles et met près de quatre heures à être repassé ! Un vrai jeu de patience, mais quel spectacle !

Costume d'homme :
Les danseurs portent le costume de couleur noir de kemperle, Scaër, Bannalec, qui a donné son nom au Pays noir de Quimperlé « Bro Duig ». En effet, ils ne portent aucune broderie ni galon mais sont reconnaissables à la double rangée de boutons qui ornent le gilet à encolure ronde. Le "Bragou Braz", qui peut être noir ou blanc, est porté avec des guêtres reposant sur des chaussures noires ou des sabots. Malheureusement le port du bragou fut abandonné au début du siècle au profit des pantalons citadins.

Le cercle celtique « Danserien Bro Kemperle » a fêté en 2000 son soixante cinquième anniversaire.

Répertoire
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En 1949, l’idée de la création d’un bagad vient avec Robert Favennec. Avec l’aide de Georges Hotte, un des premiers ensemble complet de musique et de danse de Bretagne voit le jour. En 1991, la vie moderne éloignant de trop nombreux danseurs adultes, les enfants du Cercle Celtique reprennent le flambeau sous la direction de Christine Hotte et de Gabrielle Mary.

En 1995, le Cercle Celtique de Quimperlé a choisi de valoriser le costume « d’Artisane » et de rappeler la vocation maritime de Quimperlé au travers de son nouveau spectacle : « Ar Poulig Gwenn ». Inspiré d’une légende, ce spectacle retrace le destin tragique des familles de marins-pêcheurs habitant sur une île à l’embouchure de la Laïta, rivière que les navires marchands remontaient jusqu’à Quimperlé. Cette île, nommée « Ar Poulig Gwenn », fut appelée après ce destin tragique « Ar Pouldu ».



Contact

Cercle Quimperlé
Rosmenglas
29300 Quimperlé

cercle-quimperle@wanadoo.fr

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