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Le Cercle Celtique de Rostrenen



" Kelc'h Keltieg Rostren "  


Le Cercle Celtique de Rostrenen « Kelc'h Keltieg Rostren » fut créé en 1947 par Monsieur Yves LE GUELLEC de Plouguernével. Le Cercle Celtique de Rostrenen évolue en 1ère catégorie de la fédération Kendalc'h depuis 1987, il fait donc actuellement partie des 8 meilleurs groupes de Bretagne. Le terroir de référence est le terroir " montagne " avec une forte prédilection pour la «  dañs Fisel  » (gavotte spécifique de par son style et sa vivacité de la région de Maël-Carhaix, Glomel, Rostrenen).

On peut affirmer aujourd'hui qu'ils sont les ambassadeurs privilégiés des traditions orales du Centre Ouest Bretagne et en l'occurence du pays Fisel. Le groupe continue à représenter avec qualité et conviction le patrimoine culturel très riche de son terroir en Bretagne, France et à l'étranger.

Vers 1850


Le costume des femmes. Dans cette région intérieure, les femmes même les plus riches sont vêtues de lainages sobres et solides et les jeunes filles n'affichent pas le montant de leur dot sur le vêtement contrairement à d'autres régions. Bien souvent le drap brun ou bleu de leur jupe ou de leur corsage était simplement égayé de quelques galons de couleurs opposées.

Longtemps la berlinge avait été le seul tissu employé pour la confection de ces robes. Le tablier lui-même, en coton bleu pour le travail, devenait un élément de luxe par sa matière seulement : en lainage tissé à petits dessins pour le dimanche  et en soie claire pour les grands jours de fête. Lalaisse note de façon très précise  le montage de la jupe à petits plis très serrés, l'ampleur des fronces étant maintenus en largeur par des fils passés de distance en distance.

Le costume des hommes. Les habits de travail de l'homme furent très longtemps faits de drap tissé et filé par des paysannes de la région : c'était un droguet de laine brute et de chanvre, sa couleur était claire presque rousse. Le costume de la région de Carhaix / Rostrenen comme celui de toute cette région situé loin de la mer entre les monts d'Arrée et les montagnes noires est plus sévère que celui des régions méridionales du Finistère, mais il est beaucoup moins pauvre que celui de la Feuillée. Les hommes portent une culotte noire, longue, dont les jambes sont étroites et boutonnées sur le côté comme des Guêtres ; elles ressemblent à une culotte de cavalier.

Après 1900

Le costume féminin est confectionné avec du drap noir agrémenté de velours (plus ou moins suivant la situation social) et est composé d'une jupe, d'une camisole qui se ferme sur la poitrine et d'un tablier.

Dans toute  la montagne cornouaillaise, les coiffes des femmes portent le nom de " penn colvez " ou " corledenn ", sont le plus souvent réduites à un simple bonnet de dentelle, porté sur l'arrière de la tête.

Suivant l'utilité sociale du costume (mariage, dimanche ordinaire, travaille…) et l'évolution dans le temps, différentes variantes apparaissent : costume entièrement de velours perlés (souvent de motifs floraux), peints ou brodés pour les grandes occasions, les coiffes et les collerettes brodées comportent les mêmes motifs.

Quant aux hommes de Haute Cornouaille, ils sont vêtus d'un costume noir, largement ouvert sur le plastron blanc d'une chemise portée avec un petit col droit empesé, d'un pantalon noir ou gris rayé et d'un chapeau rond taupé, aux bords très étroits, et que retient un élastique passé derrière la nuque.

Comme pour le costume des femmes il existe quelques variantes dues à plusieurs critères tels que la météo, la mode, l'occasion du port (mariage, travail…) :

costume en velours frappé marron (au lieu de la toile) avec un chapeau de paille de même forme que le précédent entouré d'une bande de velours, les jeunes quant à eux portaient plus facilement le béret. Ces costumes un peu sévères, ne manquent cependant pas d'élégance.

http://www.k-keltiek-rostren.org

contact@k-keltiek-rostren.org

La Dañs Fisel. Le Pays Fisel doit son nom à la mode vestimentaire des 27 communes formant le groupe de Carhaix. Il faut rechercher l'origine de ce nom dans le lacet (fisel) passant à l'arrière de la tête, et qui tient le chapeau. Par extension, la danse exécutée en cette région a pris le nom du pays, d'où « Dañs Fisel ».

Pour ses 60 ans, le cercle celtique de Rostrenen a présenté son nouveau spectacle «Gwenojenn ar galon» sur la scène de l'espace Glenmor.

Entourés par un ensemble de musiciens et de chanteurs de haut niveau, les danseurs costarmoricains ont proposé un superbe voyage chorégraphique dans les terroirs du centre Bretagne.

Un bel hymne à la dañs fisel, entrecoupé des interventions remarquées des compères conteurs et musiciens Jean Le Floc’h et Christian Duro.

«On dit qu’en Bretagne, il se passe souvent des histoires extraordinaires.

Peut-être même extravagantes»,
lance, la mine mystérieuse, Christian Duro, le conteur et musicien invité dimanche par les danseurs du cercle celtique de Rostrenen.

«Peut-être les paysages de landes et d’ajoncs y sont-ils pour quelque chose ?»,
poursuit, le conteur, avant d’emboucher sa treujenn-gaol, la clarinette chère aux musiciens traditionnels du pays Fisel.

«Chevalier, qui donc est ta femme ?»,
demandent tour à tour à l’oreille du pauvre hère, les bises hivernales invoquées par le souffle d’un accordéon et la voix du conteur. «La fille du Roi», répond, invariablement, le héros du conte à la recherche de son alter ego féminin.


Le site officiel
http://www.fisel.org

Un site à voir absolument



festival@fisel.org