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Cercle Celtique de Saint Malo

" Quic en Groigne "

Musiques et Danses Traditionnelles de Bretagne

Fondé en 1951, le Groupe QUIC EN GROIGNE , baptisé ainsi en souvenir d'une réplique prononcée par la Duchesse Anne de Bretagne à l'adresse du peuple malouin, toujours rebelle, compte parmi les plus anciens groupes de Bretagne. Le cercle celtique de Saint-Malo , est adhérent à la Confédération War'l Leur. Le Groupe se compose de trois sections : Le Bagad, le cercle et le groupe d'enfants.


Le cercle de danses accède à la 1ère catégorie en 1991. Il est d'ailleurs le seul cercle de premier niveau dans le département d'Ille-et-Vilaine. Une centaine personnes sont adhérents au cercle. Le souhait du groupe de danse est de présenter des spectacles de qualité en étroite collaboration avec tous les musiciens. Il a participé à la création des spectacles comme « KALON AN DANS » présenté en 1997, et « DANS AR VUHEZ » présenté en 2001, lors des grands festivals de Bretagne. Ces spectacles ont regroupé une centaine de danseurs et de musiciens et ont reçu les honneurs de la presse.

Le Cercle présente des suites de danses de Haute et Basse Bretagne, mises en scène et chorégraphiées, mais avec un profond respect des pas traditionnels.

Les garçons du Cercle portent la tenue traditionnelle des gabariers de la Rance caractérisé par de larges braies blanches.

Les jeunes femmes du Cercle portent des costumes de Paramé et des bords de Rance (Saint-Suliac) caractérisés par des châles courts brodés, soit ton sur ton, soit de couleurs vives, et des coiffes à bonnets godronnés.

le Groupe "Enfants"
, créé en septembre 2002, présente des danses de Haute et Basse Bretagne, des danses jeux, accompagnés par des jeunes sonneurs issus du bagad école.

Une initiation générale à la culture bretonne leur est également enseignée. Garçons et filles portent un costume de la région : gabarier de la rance pour les jeunes hommes et costume de petit dimanche de la commune de Paramé pour les demoiselles.

La cohésion et la complémentarité de ces trois pupîtres ont permis au Groupe QUIC EN GROIGNE de représenter la Bretagne, en France et à l'Etranger (U.S.A, Canada et Europe) par des spectacles de qualité.

« L'évolution dans la tradition mais la tradition dans l'évolution »
Reste le cheval de bataille de ce groupe renommé.

Des suites de danses de Haute et Basse Bretagne sont chaque année réalisées avec le respect des pas traditionnels, mais mis en scène avec des chorégraphies mettant en avant l'esthétisme du mouvement individuel ou communautaire et/ou l'originalité du terroir présenté (symbolique de la danse, etc.), sans oublier le côté novateur de certaines réalisations scéniques.


Les costumes du cercle celtique

Les danseuses portent actuellement deux modes vestimentaires , reconstitutions fidèles de l'époque 1900/1920, costumes de "fêtes, ou de grandes cérémonies", de type "rural".

Costume de Paramé
(Paramé faisant aujourd'hui partie du "grand Saint-Malo").

La coiffe est constituée de deux éléments : Le bonnet à godrons que nos grand-mères portaient plus particulièrement les jours de semaine.

La surcoiffe portée le dimanche et les jours de grandes cérémonies. Le terme de "godron" désigne la forme spécifique de ce bonnet, les godrons appelés également plus communément "tufs", sont une caractéristique importante d'une série de coiffes portées de la région de Pleudihen jusqu'à Cancale, variant bien sûr en fonction des époques.

Cette coiffe appelée localement "La Plate" est désignée par le terme technique de "Moulin à vent".

Le châle : Plus communément noir brodé ton sur ton (plus le châle était brodé, plus la femme était d'un statut social élevé).

Une grande devantière de cérémonie :
Généralement de couleur sombre au début du siècle (noir, prune, bleu nuit, etc.) pouvant arborer un certain nombre de passementeries (galons, dentelles, etc.) définissant là encore la richesse éventuelle de la femme.
 
Un haut de costume : Elément distinct de la jupe, pouvant être en lainage, ou en tissu plus riche (satin, moire), mais jamais en velours, sur lequel un certain nombre de bijoux était disposé, broche au niveau du cou et/ou sautoir, chaîne de montre et également différents éléments de passementerie (bande de velours sur les manches, travail de plis sur le devantier).

Une ceinture
dont la boucle est souvent très "travaillée".

Une jupe
: Toujours simple, souvent en lainage, pouvant comporter une ou plusieurs goptes (plis religieux) et froncée sur l'arrière avec des fils de lin (montage à l'ancienne, avec plis d'orgue).La couleur assez sombre de cette mode vestimentaire peut s'expliquer par plusieurs éléments significatifs : beaucoup de jeunes femmes, épouses de marins se retrouvent souvent veuves très jeunes et donc portent le deuil très tôt.

Costume du bord de la Rance

Une coiffe appelée "locq ou coq" Deux éléments la composent : le bonnet à godrons déjà défini précédemment mais d'une taille plus réduite que celui de Paramé (moins enveloppant) et une surcoiffe dont le nom "locq ou coq" (nom local), s'explique par la forme après "montage de la coiffe".

En effet cette dernière présente une sorte de "pointe" lorsque les ailes sont rebrassées sur l'arrière et une fois posée sur la tête de la femme. Un ruban de Satin, passant sur la coiffe et retombant dans le dos de la jeune femme, à l'arrière de la coiffe.

Un châle noir :
Mais cette fois-ci brodé de couleurs vives, dont les modèles originaux ont été trouvés à la Ville-Es-Nonais (petite commune de bord de Rance, aux environs de Saint-Suliac et proche de Saint-Malo) par les anciens de notre groupe dans les années 1950.

Les autres éléments du costume sont relativement similaires dans la forme et dans les matière

Les danseurs portent la mode vestimentaire des Gabariers de la Rance.

Les Gabariers étaient des bateliers qui travaillaient sur la Rance et approvisionnaient toute la Rance maritime, y compris Saint-Malo, en marchandises diverses (bois de chauffage, denrées périssables, etc.).

Le costume des Gabariers

De larges braies blanches : Sortes de "survêtement" de travail, qui servaient à protéger le pantalon se trouvant en dessous. Ces braies étaient autrefois en toile de "Pleudihen", toile qui a aujourd'hui disparu, les filatures n'existant plus, depuis le début du siècle. Une chemise à larges manches : Avec un plastron simple ou garni de plis en toile de Pleudihen, dont le col pouvait-être empesé le dimanche. Un gilet de flanelle sans manche : Le velours n'étant pas une matière portée, sous toute réserve et après examen de différents documents, par les gabariers de la Rance. Une large ceinture : Servant à protéger et à réchauffer le dos du gabarier, ceinture en tissus épais, flanelle ou lainage. Une surveste et un chapeau.

L’année 2008 aura été un très bon cru pour le cercle de danse traditionnelle bretonne Quic en Groigne de Saint-Malo. En effet, après l’obtention de 2 prix au concours annuel de gavotte et une première place au festival de danse Fisel à Rostrenen, le cercle malouin récupère cette année avec panache le titre de Champion de Bretagne de la fédération War’l Leur, perdu l’an passé...


Site officiel
http://www.quic-en-groigne.org

Siège social : 18 rue Henri Barbot - 35400 Saint Malo
Marie France et Maurice PENVER N - tél. 02 99 81 98 01

E. Mail : mPENVERN@wanadoo.fr