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"Les trompettes du Mozambique"

 

Les Trompettes du Mozambique : c'est fou !

Un show époustouflant, tant visuel que musical

Quoi ? Des trompettes africaines aux Filets Bleus ? Mais où va t-on ? Au Mozambique ? En fait on ne sait pas très bien où pourront nous mener les 18 gaillards des Trompettes du Mozambique, qui seront bientôt en concert à Concarneau. Sûrement au bout d'une soirée un peu folle et très festive.

Une fanfare de rue
Pour Yann Bonnec, à l'origine du groupe, il y a 4 ans, « le but était de monter une fanfare de rue, et de retrouver ce contact direct avec les gens ». Il rassemble alors quelques musiciens, qui sont, pour beaucoup, passés par les bagadou. Certains de leurs morceaux sont d'ailleurs inspirés de thèmes bretons revisités à la sauce funk. Aujourd'hui, ça marche plutôt bien pour eux : le bouche à oreille a bien marché, et le pari de la fanfare est gagné. Invités de plus en plus souvent dans les festivals, ils partent prochainement au Pays de Galles. Les trompettes de la renommée pourraient bientôt sonner pour eux. Mais pour leurs fans, ils sont impitoyables : aucun CD de disponible, même pas la moindre cassette à se mettre sous la dent : « On préfère que les gens se déplacent » répond Yann Bonnec, dans un sourire.

Trompettes. ..de la renommée ?
Chorégraphie « déliro-soignée », partitions en « n'importe quoi » très étudiées, machine éminemment efficace pour faire bouger une salle endormie. Ils iront loin, ces petits gars, s'ils continuent comme ça. Tout en ne se prenant pas du tout au sérieux : le nom du groupe le prouve assez. Leur bombardes, définies un jour par un Ecossais comme « The Black Fucking African Trumpet », sont en ébène du Mozambique. Leur nom était tout trouvé, en phase parfaite avec leur musique. Les dix huit lascars n'ont pas peur du mélange des genres, pourvu qu'ils puissent faire bouger leur public : morceau pakistanais, salsa, Ska, musique de rue américaine, tout y passe. Les bombardes sont utilisées comme des cuivres, accompagnées d'une basse, une guitare, un trombone et un saxo. Plutôt funky que rock, leur musique est un virus : ils étaient nombreux a être contaminés au Cabaret, lundi soir. Car les trompettes du Mozambique ont une arme redoutable : ils ont l'art de la mise en scène. Chorégraphie et costumes fous, chapeaux haut-de-forme et queue de pie, ils entament naturellement une chenille sur la place: et le public suit.


Les Trompettes du Mozambique . . . 18 furieux férus de musique . . .
Le groupe breton des Trompettes du Mozambique se définit ainsi : " dix huit furieux bardes qui s’inspirent de leur répertoire tribal originel et d’influences contemporaines pour interpréter une musique originale et dynamique". Ils s’appuient sur l’éclectisme de leur formation et de leur répertoire afin de communiquer leur enthousiasme. Leur musique est un joyeux mélange de musique bretonne, de reggae, de funk, de rock et de jazz.


Sérieuse formation
Derrière ce côté festif, iconoclaste, se cache une machine de guerre parfaitement huilée. L'entrée en scène est préparée comme un show à l'américaine pour faire monter la sauce et après, l'enflammer, grâce aux chorégraphies déjantées des 18 musiciens enturbannés et « encostumés ». Il n'empêche, ces gaillards créatifs ont une solide formation musicale derrière eux. « L'envie est venue lors du Festival Interceltique. Beaucoup d'entre nous participaient au championnat des bagadoù. On se retrouvait avec plein de musiciens au bar « chez Dédé », et là on pouvait taper des b¦ufs mémorables sur « l'île aux enfants » et autres délires », se souvient Lannig, l'un des sonneurs. Alors, le Festival, « la grand messe », comme ils l'appellent, est un passage obligé. « On l'a connu tout gamins, c'est même là que j'ai pu faire mes premières nuits blanches », poursuit Lannig.

18 sur scène, avec une pêche communicative sans égale, un sens aigü de la chorégraphie et un contact direct avec le public. Les trompettes du Mozambique communiquent leur entrain aux festivaliers. Un groupe exotique et sympathique pour une musique cuivrée.

Les joyeux trompettistes autour de leur mascotte, Bernardo le blaireau

De festivals en concerts, le groupe se produit dans tout le grand Ouest. Mais, au grand dam des amateurs, toujours pas d'album en vue. « On est plutôt pour le contact avec le public. Ce qui serait bien, c'est de lancer un CD-Rom avec notre spectacle, pour donner une vision d'ensemble de la chose », explique Yann. Car la musique sans le côté créatif des drôles de personnages, ce serait bien dommage. Et puis un album, cela demande beaucoup de temps; il faut pouvoir s'occuper d'autres choses. Comme par exemple la folle passion de plusieurs d'entre eux pour Bernard Hinault, « un homme qui a fait vibrer la Bretagne, et même toute la France ». S'ils pouvaient le rencontrer... Pour le moment, il n'y a qu'une mascotte, Bernardo le Baireau, qui les suit partout. « On le garde chacun à son tour, on lui fait voir le paysage quand on part en tournée... », assure Lannig. Quelle dévotion...

Ces 18 musiciens dont un pupitre de bombardes, s'inspirent de leur répertoire tribal originel et mêlent des influences contemporaines pour créer une musique originale de bardes . . . furieux ! Fils incestueux du bigouden spirit et de l'insoutenable afro-beat, leur kouign aman a goût de terroirs bretons, de reggae, de funk, de rock et de jazz. A déguster sans retenue..
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Délirantes " Trompettes du Mozambique " Difficle de croire que la véritable origine des Trompettes du Mozambiques n'est pas Armoricaine . . . Et pourtanr c'est réellement au Mozambique que tout à commencé !


Les Trompettes du Mozambique,
Dix huit musiciens avec une incroyable pêche
JEUDI 16 Août 2001 à Concarneau.


Contact scène :
AL 4 AS / Marie-Janig / 02 98 96 38 77

www.trompettes-du-mozambique.org