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SUSANA SEIVANE |
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Susana Seivane la fraîcheur et la virtuosité galicienne Savoir jouer si bien de la gaïta , Est-ce réservé aux Galiciens ... Aux Asturiens ... Pour l'instant il faut croire que oui ... Concarneau Vendredi 19 août 2005 Concert gratuit Le site officiel http://www.susanaseivane.com Le site de Florian http://www.carlos-nunez.net Toujours partante pour de nouvelles expériences musicales, elle a aussi l'occasion de travailler avec l'orchestre symphonique de Galice comme soliste à la cornemuse et prouvé que cet instrument possède, entre ses mains, d'énormes possibilités. Quand on parle de musique galicienne, le nom de Carlos Nuñez vient immédiatement à l'esprit. Dorénavant, celui de Susana Seivane devient aussi incontournable.
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Petite fille d'un célèbre luthier, elle baigne dès son enfance dans une tradition musicale que lui transmet son père. Dès l'âge de dix ans, elle joue de la gaïta (cornemuse galicienne) en solo ou en groupe et perfectionne son style avec de nombreux musiciens. En 2000, elle se produit avec un groupe de cinq musiciens : accordéon, percussions, violon, guitare, bouzouki. 
Mais elle n'est pas seulement une exellente musicienne , mais aussi une chanteuse. En Galice , il n'est pas rare de voir des musiciens pratiquer plusieurs instruments. Même la violoniste de Carlos Nunez , Paloma Triguas chante aussi ! Susana Seivane joue de la gaïta en virtuose, et il arrive parfois qu'elle chante sur des morceaux. Son style authentique transparaît aujourd'hui dans sa manière de jouer et synthétise le style traditionnel des anciens joueurs de gaïta. Elle joint à cet héritage remarquable l'influence d'autres musiques et s'entoure pour celà d'autres musiciens qui apportent une grande fraîcheur et beaucoup d'originalité à son spectacle : Des musiciens doués comme : Brais Maceiras (accordéons diatoniques), Xurxo Iglesias (bouzouki), Carlos Freire (percussions et tambourin traditionnel), Carlos Gàndara (batterie et caisse traditionnelle), Roberto Somoza (saxo et flûte) et Kim Garcia (basse).
Des tonalités merveilleusement expressives
Seivane est synonyme de pèlerinage. Tout gaïtero qui se respecte se doit d'être allé à Ribera de Piquin chercher le timbre du plus vieux fabricant de gaïtas. Il y a cinq ans, avec le progrès et la percée du nouveau folklore, l'atelier de Seivane a déménagé près de l'autoroute de l'Atlantique, à Cambre. Sonneur autodidacte depuis 1933, et inventeur de génie, Seivane a fabriqué sa première cornemuse il y a de cela soixante ans. Il appris le métier à ses fils qui partirent l'exercer à Barcelone et eurent eux-mêmes des enfants luthiers. Trois générations dont la dernière connaît la gloire et les disques compacts : Susana Seivane, que tout le monde à Fonsagrada appelle la Seivana a commencé à jouer quand elle avait trois ans. "Ma petite fille a des doigts en or". Seivane est persuadé que les femmes peuvent mieux jouer de la cornemuse, "parce qu'elle ont un sens artistique plus développé". Si on lui avait prédit, il y a quarante ans, un tel renouveau de la gaïta, il n'y aurait pas cru, raconte le maître artisan. A l'époque, dans son atelier qui donnait sur la rivière Eo, la Mecque des pèlerins de la gaïta, on fabriquait tout au plus deux cornemuses par mois. Aujourd'hui, il faut compter un an d'attente pour se faire livrer. Chaque instrument requiert quarante heures de travail. L'atelier ne peut accroître sa production car pour fabriquer une cornemuse, il ne suffit pas d'enfourner un tronc dans une machine ; le son de l'instrument est l'âme de l'artisan, son plaisir. 
