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Anna PERES
Reine 1938

La Fête des Filets Bleus n'est pas une fête folklorique à l'origine mais une fête de bienfaisance créée en 1905 pour venir en aide aux familles de marins qui vivaient de grandes difficultés en raison de la raréfaction des bancs de sardines, dont la pêche assurait habituellement leurs revenus.
Pour leur venir en aide, un groupe d'écrivains, de peintres, de chanteurs montmartrois amoureux de la ville de Concarneau, créent cet événement à l'image du pardon des Fleurs d'Ajonc inauguré par Théodore Botrel à Pont Aven. C'est d'abord une kermesse qui se transforma en Fête Folklorique et prit de plus en plus d'éclat.
Le peintre Habert, le décorateur de l'hôtel de ville de Neuilly, accepte la présidence, avec l'aide du poète Jos Parker qui suggère le nom de "fête des Filets Bleus", et du baron de Cambourg, le propriétaire de l'Hôtel de Cornouaille. Seuls quelques binious attirent les curieux mais l'animation est surtout créée par la fanfare municipale. Face à son succès la fête devient vite une fête folklorique typique pour l'époque, célébrant la Bretagne et le celtisme. Elle existe toujours et a lieu en août.
Cette affiche avait été envoyée par le Maire de Concarneau,
pour orienter Claudie Marcel-Dubois dans la préparation de son enquête
en Basse Bretagne en 1939
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Reine : Anna PERES, Vice Reine : Marcelle GESTALLIN,
demoiselles d'honneur : Jennie GOURLAOUEN, Georgette Le Meur, Marie GUYADER
Ville -Close : époque de construction : 15e siècle ; 17e siècle
Historique : Les premières fortifications de la ville close de Concarneau ont été créées pour protéger le monastère dépendant de l'abbaye de Landévennec qui s' y était établi au 7e siècle. D'abord érigées en bois, elles furent progressivement maçonnées, puis complètement reprises au cours du 15e siècle pour les adapter à l'artillerie. Quelques modifications y furent apportées au cours du 17e siècle : création du ravelin et de la demi-lune au cours de la première moitié du siècle, puis, sous Vauban, adaptation des fortifications aux progrès de l'artillerie, en décoiffant les tours pour y installer des plate-formes d'artillerie. Les remparts actuels sont pratiquement restés dans l' état où ils étaient à cette époque.

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