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1975 : L’ANNÉE DES 1500 PARAPLUIES
 

Pour les 70 ans de la fête, le Président Claude Le Tendre a tenu à inviter toutes les anciennes reines autour de la nouvelle élue, Michèle Le Gall. Les festivités commencent maintenant dès le 14 août et l’œuvre patronne diverses épreuves sportives : le circuit du Moros, des régates, un concours de pétanque et de pêche à la ligne. Le jeudi, Concarneau a pu se revoir tel qu’au début du siècle dans un diaporama de cartes postales anciennes présenté par Michel Guéguen.

Michèle Le Gall Reine 1975On s’est interrogé sur les anciennes désignations des reines. « A l’origine, les sardinières choisissaient elles-mêmes leur reine. L’âge importait peu. Certaines n’avaient que quatorze ans et demi, quinze ans, seize ans ».


En 1975 il n’y avait plus de sardinières …

Le « Triton » est à quai. Pierre Maze, l’ancien directeur du CAC, doit présenter le défilé depuis la tribune officielle et espère bien ne pas s'emmêler entre les cinquante groupes. Le circuit est d’une longueur impressionnante : départ avenue du Docteur Nicolas, place de la mairie, rue des Ecoles, quai Carnot, avenue de la Gare (montée et descente), avenue Pierre-Guéguin, rue des Halles et rue Dumont d’Urville…

Le temps est-il orageux ? La tension monte, et avenue Alain Le Lay les CRS interpellent huit manifestants de « Stourm Breizh » qui brûlaient en signe de protestation les drapeaux français et espagnols.

Les Paotred ouvrent toujours la marche que referment les cavaliers bretons venus en majorité de Melgven. Trois chars pour les enfants : « l’Etagère des poupées », le « Vauban » et les « Sardinières «  autour de leur table d’emboîtage. la Duchesse des Bretons de Paris est toujours de la fête  mais aussi… le roi et la reine de la bière de Senne1, la ville allemande jumelle !

1500 participants qui ne sont bientôt plus que 1500 parapluies. Un déluge ! La pluie que les paysans réclamaient à cor et à cri il y a quinze jours, est enfin là mais fait le vide sur les trottoirs. « Jamais vu autant d’eau depuis 51 ! 
»

Cols et coiffes pendent lamentablement tandis que les bigoudènes  ont sorti les étuis de circonstances. L’après midi, il faudra déplacer le gala du Petit-Château sous la criée pour tâcher d’attirer les derniers visiteurs…