Pour les 80 ans des Filets-Bleus, le Président Claude Le Tendre et Mickaël Micheau-Vernez ont voulu voir grand. Huit jours de fête, un tout nouveau Salon du Livre Maritime, des concerts, des expositions, un défilé de qualité, une ville totalement rendue aux piétons, une animation, comme on dit maintenant « éclatée ».

Le spectacle est d’abord venu de la mer avec l’apparition du « Belem » qu’une cinquantaines de personnalités sont allé accueillir dans la baie. Et Henri Quéfellec y a symboliquement présidé le jury du Salon, essentiellement formé de représentants locaux du monde maritime, remettant une coupe à Serge Lucas pour son ouvrage « Pêcheurs ».

Dimanche 18 août : le défilé, impeccablement réglé, part à l’heure, entraîné maintenant par le bagad du 41ème R.I. de Châteaulin. Les Paotred du coup se retrouvent en fin de cortège, derrière le char de la reine, Valérie Gourmelen.

A la tribune officielle, le Président et le Maire ont accueilli la dernière concarnoise à porter la coiffe. Marie Tanniou avait fait condition qu’on irait la chercher. Ces messieurs de la police ont reçu la mission, et c’est dans « le panier à salade » que Marie a fait son entrée en ville…

Les filets bleus sont désormais rares, accrochés aux façades et celui de la mairie a été importé des eaux sénégalaises. Le défilé s’est transformé, est devenu plus vivant, « synthèse de couleurs, de musiques et de danses ». « Semblable à une gigantesque farandole allant balayer des deux cotés de la foule réceptive ».

Le centre ville est en zone piétonne . Pour la journée et pour le défilé, les spectacles sur quatre podiums, le triomphe des sonneurs, le fest-noz, le bal et le feu d’artifice… on acquitte 20 francs.

Brenda Wooton, le samedi soir, a empli de chaleur la grande salle du CAC. La place Jean-Jaurès, le dimanche après-midi, est devenus un champ de lutte où se sont poursuivies jusque dans la soirée les joutes amicales mais rudes entre les athlètes des deux Cornouailles.