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CONCARNEAU
Le Cercle Celtique "Ar Rouedou Glas"
Le Cercle Celtique "Ar Rouedou Glas" a été fondé en 1945 par une équipe de Concarnois, en majorité étudiants à Rennes, sous la direction de Louis Morvézen, lui-même ancien étudiant. Dès sa création, le cercle a profité de la présence de Polig Monjaret et de Loïs Roparz qui ont formé les premiers sonneurs du cercle. Les locaux de répétition ont été très nombreux dès le début (depuis la salle de danse de l'hôtel Rayer à l'ancienne criée au thon),


Le nom « Ar Rouedou Glas » signifie "Les  Filets Bleus", le nom du cercle de Concarneau n’est pas sans évoquer son ancrage dans la vie de la ville. Un long travail de reconstitution de costumes permet aujourd’hui au groupe de présenter un éventail complet des modes vestimentaires concarnoises des années 1900 à 1930.

A partir de 1950, le Cercle se démarquera des autres groupes en présentant, non plus des danses à suivre, mais un spectacle où tout s’enchaîne. Toujours dans le même esprit de rénovation, le groupe, qui jusque là portait le magnifique mais oh combien encombrant costume de paysan décide d’adopter, en plus les costumes de marins. (Cornette et Penn-Sardin). le Cercle Celtique « Ar Rouedoù Glas » de Concarneau a choisi de privilégier le respect de la tradition au travers des suites de danses qu’il présente. Le Cercle Celtique Ar Rouedoù Glas fut l'un des premiers à proposer des chorégraphies modernes tout en préservant la tradition dansée de Bretagne.

Son répertoire très varié reflète la richesse culturelle bretonne sans oublier celle de la région dont il est le représentant : Le terroir de l’Aven ». Ce cercle d’une qualité exceptionnelle, évolue des années en première catégorie au sein de la Fédération « War’l Leur » et présente au cours de son spectacle un ensemble de danses de Basse Bretagne, notamment une Suite de l’Aven, un Rond de Loudéac, une Suite Pourlet, une Suite de Gavottes des Montagnes.

Ar rouedoù glas bihan


Concarneau, ville à la fois maritime et rurale se caractérise par deux modes vestimentaires bien distinctes, une mode de marin caractérisée par la coiffe « Penn-Sardin » et les modes paysannes de Beuzec et Lanriec.

Il n’y a pas une danse bretonne, mais une diversité de danses aux caractères, aux figures et aux pas très différents d’un canton à l’autre. Correspondant toujours au caractère de l’homme et de la région qui l’entoure, la danse est très souvent collective, au coude à coude, mais aussi en chaîne, en rond, de front etc. Elle peut être exubérante  mais aussi, lente et grave, nerveuse ou élégante.



Le spectacle mis en scène par le Cercle Celtique de Concarneau met en valeur la noblesse des danses de la Bretagne étonnamment différentes des autres danses d’Europe.


Les costumes :

Costumes d’artisane de cérémonie
 : il est composé d’une grande jupe et d’un corsage de soierie de couleur, d’un tablier noir brodé à la main.

Le jabot de tulle brodé complète la coiffe dite « Cornette » qui est un long bandeau de tulle ou de filet brodé, relevé sur la tête
.
Costumes d’artisane de travail : très fonctionnel, il comprend une longue jupe et un corsage de couleur sombre, un grand tablier et une petite coiffe « Penn Sardin » (tête de sardine) de tulle ou de filet brodé.

C’est un costume de ville, un costume de citadine, également porté dans d’autres ports de pêche de la région : Concarneau donc, mais aussi Douarnenez, l’Ile Tudy et Crozon.

C’est surtout au niveau de la coiffe ( qui a d’ailleurs donnée son nom au costume) que l’on voit les différences entre les villes. A Concarneau, le chignon est très formé et possède un grand nœud, contrairement à Douarnenez où la coiffe est beaucoup plus pointue et descend davantage en arrière. C’est donc à ce niveau là que l’on reconnaissait les paroisses et les modes de Bretagne.

Costume de marin : Pour les hommes, il est commun à toute la côte de l’Atlantique. Vareuse et pantalon de toile marine avec le grand béret. Pour les femmes, grand châle et coiffe Penn sardin.

Costume paysan 1900 : La femme porte une jupe longue, une camisole et un corselet de satin noir garni de velours noir brodé de cannetille, de perles, de fil d’or et fil de soie de couleur. Le tablier de satin de couleur est rebrodé ou reperlé. La coiffe est petite ainsi que le col (12cm de large environ).

L’homme : il porte le « Bragoù-Bras » (pantalon bouffant) avec un gilet brodé de fil de soie. Le chapeau a deux longs pans de velours tombant sur le dos et garnis de franges d’or.

Dans le costume de travail des artisanes, la coiffe, « Penn-Sardin » est commune à de nombreux ports finistériens, mais garde des caractéristiques propres à Concarneau. confectionnée en tulle ou plus fréquemment en fil brodé, elle était portée par les ouvrières des sardineries. Le costume se compose d’une longue jupe, d’un corsage sombre et d’un grand tablier à piécette.

On reconnaissait les modes de Concarneau par rapport aux modes environnantes grâce au montage de la coiffe qui diffère à chaque paroisse. Il y a 33 communes sur le secteur à porter cette coiffe. Ce domaine s’étend de Bénodet à Elliant, Scaër, Bannalec, Pont-Aven. Et chaque commune, chaque paroisse avait un détail de costume qui la différenciait.

C’est toujours le même costume mais avec des variantes. Par exemple, l’encolure du côté de Bannalec était de forme arrondie alors que sur Concarneau, elle est en forme rectangulaire. Le montage des ailes de la coiffe est plus ou moins haut ou mis à plat suivant les communes. A Pont-Aven et à Riec-sur-Belon, elles ont supprimé les mentonnières (la partie large qui est à l’arrière de la coiffe) pour ne garder que les ailles. Mais par contre, elles ont rajouté un devantier à leurs tabliers qui, à Concarneau, n’existait pas. Chacun donc reconnaissait sa paroisse à tous ces petits détails qui faisait la richesse du costume breton.

On retrouvait d’ailleurs la même chose au niveau du costume des hommes. On les reconnaissait au niveau des empiècements de velours, à Bannalec, c’était différent, à Fouesnant également. Chacun avait sa manière de mettre les applications de velours.



La musique 
Depuis quelques années le Cercle travaille ses chorégraphies en collaboration avec le Bagad Konk Kerne. Au son des bombardes, binious, cornemuses, flûtes traversière et chanteurs de Kan ha Diskan, se mettent en scène  les costumes de travail et d’apparat des paysans et marins du Pays Concarnois.


arrouedouglas@free.fr


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