Refrain :
Ramendez, ramendez, tant que le jour sera
Maille ici, maille là, la fragile résille,
C’est grâce à vous, ô jeune fille
Que le poisson se maillera.
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Du quadrillé sans ornement
Sans doute vont…déchirement !
Les marsouins, faire des dentelles.
Pêcheurs vous savez trop cela
Mais votre « ramendeuse » est là
Pour tisser des trames nouvelles.
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Les filets bleus, de bon mâtin,
Pour un profit fort incertain,
Aux clartés de l’aube incertaine,
A peine le soleil levant,
Sont partis, pour un maigre vent
Qui gonfle à peine la misaine.
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Quand vous peinez sur l’aviron
Elle à terre d’un geste prompt
En rêvant lance la navette.
Un sourire dans ses yeux doux
A cause de quelqu’un de vous
Dont le cœur occupe sa tête.
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O filets gare les dégâts !
Comptez avec les « Bélugas »
Tissus fins et gazes fluettes
Car les squales vos ennemis
N’ont, se jouant à vos tamis
Aucun respect de ces voilettes.
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Au jour du pétrole ou des cieux
Sans jamais épargner ses yeux
Et jusqu’au bout de sa lumière
Se courbant sur les transpercés
Attentive aux filets blessés
La « Ramendeuse » est infirmière
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Une détente, un coup de vent
Et la bête prise dedans
Crevant le réseau se dépêtre
O ramendeuse à preste main
Vous aurez tout le jour demain
A combler des brèches peut être.
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Refrain :
Ramendez, ramendez, tant que le jour sera
Maille ici, maille là, la fragile résille,
C’est grâce à vous, ô jeune fille
Que le poisson se maillera.
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Ô Filets Bleus désemparés
Qu’en chantant on a réparés
Ayez une longue carrière,
Et qu’en vain n’est été le fil
Jeté par elle – Ainsi soit-il !
C’est le terme de ma prière.
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